La flore
L’orme (en latin se dit « ulmus ») a donné son nom au village (Oms est le Catalan pour « ormes »). Le pluriel persistant du nom laisse à penser que cet arbre de la famille des Ulmacées était très répandu dans la région, mais depuis, la graphiose en a décimé la population.
L’orme était utilisé à grande échelle a l’époque : dans les mines de fer de la région (par exemple la mine de la Pinouse) ; pour les charpentes ; dans les conduits d’eau ; pour constituer les moyeux de roues à aube des moulins à eau ; et pour fabriquer des affuts de canon.
Les chênes sont partout a Oms – le chêne vert, le chêne liège, le chêne blanc. Beaucoup des arbres sont assez jeunes, mais certains groupes sont très vieux, particulièrement de chênes lièges, souvent planté pour la récolte de liège. Dans son livre, Mémoire Sur La Culture Du Chène-Liége, Sur La Récolte Et La Fabrication Du Liégé, Francois Jaubert de Passa explique en détail les processus qui étaient utilisés pour récolter et fabriquer les objets en liège.
Le genet est un arbuste largement répandu dans la commune. Ses fleurs jaunes sont très visibles au printemps, grace a leur emplacement bien ensoleillé. Louis Companyo (1781-1871), un éminent naturaliste originaire de Céret, publiait ses observations dans l’Histoire naturelle du département des Pyrénées-Orientales. En passant par Oms, il a découvert une nouvelle espèce de genet qu’il a nommée Sarothamnus Jaubertus.
La bruyère pousse beaucoup ici, si bien qu’elle fournissait une petite entreprise (une fabrique de pipes) dans la première moitié du XXème siècle. Aujourd’hui, on voit fréquemment des bruyères de 2 mètres de haut ou plus, sous les chênes. Celles-ci sont typiquement de la bruyère blanche, aussi également connue comme la bruyère en arbre (Erica arborea).
L’ajonc pousse bien aussi et les pentes des collines se couvrent d’un jaune éclatant au début de printemps. Mais faites attention, parce que les feuilles sont pleines d’épines.
Le mimosa sauvage est tres apparent, avec ses belles fleurs en or et son parfum fort en plein hiver. Avec sa capacité à pousser vite (30 a 60 cm de croissance par an), on peut le considérer comme un atout ou une chose pénible (selon que l’on doive le débroussailler ou non, ce qui fait la différence).