L’Histoire d’Oms
L’origine du nom du village vient d’Ulmus, l’orme, un arbre très présent dans la région. En 899, le lieu est désigné en tant que Villa Ulmis. Vers 941, il prend le nom Locum Ulmos et en 973, il se renomme Villa Hulmo.
En 1121, le nom se fixe à “Ulmis” (les Ormes). Il deviendra Oms en catalan, mais le nom des habitants gardera la première appellation (les Ulmiennes / les Ulmiens).
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Les Premiers Hommes à Oms
C’est au néolithique que nous retrouvons les traces des premiers hommes, ils édifièrent notamment el Roc Del Ram / le Rocher du Rameau, un menhir en granit de 3,70 m de haut, pesant plus de 10 tonnes. En 1880,La Société d’Anthropologie de Paris a authentifié son origine.
Par ailleurs, six bifaces ont été découverts dans une grotte au nord du village.
L’habitat préhistorique est remarquable dans la région, notamment les Dolmens de La Cabana Del Moro et du Serrat D’en Galouert à LLAURO ou celui de La Caixa Del Camp de L’Obra à TAILLET.
On en situe les origines entre 4500 et 2500 ans avant JC.
En remontant plus loin dans le temps, nous rencontrons l’homme de Tautavel dont les restes découverts dans la Caume de l’Arago sont datés de 450 000 ans. Les chercheurs le situent dans le groupe des Homo Heidelbergensis, des Homo Erectus européen en cours d’évolution vers les Hommes de Neandertal.
L'église de St Jean L'Evangéliste
L'église du sud-est
L'église de l'est
L'église avec muraille
La porte de l'église
Au cœur du village, l’église paroissiale dédiée à St Jean L’Evangéliste est mentionnée dès 1010.
A l’extérieure, les origines romanes de l’édifice sont attestées par l’abside (en partie englobée dans des constructions postérieures), le clocher fortifié (remanié) et le portail à trois voussures de pierre de taille en marbre. Elle est classée au titre des Monuments Historiques en 1964.
Sa cloche en bronze date de 1403.
L'autel
Goigs
Les Juifs
Le Sarcophage de Bernat d'Oms
L’église est composée d’une nef unique à trois travées (les deux dernières travées étant flanquées de chapelles latérales de part et d’autre, ajoutées en 1729 et 1831), terminée par une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four. C’est un plan classique pour un édifice roman. A l’intérieur, on trouve le sarcophage en marbre de Bernât d’Oms, le seigneur local, mort en 1278, classé comme monument historique en 1927.
Un goig (prononce comme gotch) provient du latin gaudium (joie). Les goigs étaient les textes versifiés en latin qui étaient rédigés en catalan et en musique à partir du XIVème siècle. Le goig de Ste Marthe était chanté à la fin de fêtes religieuses, mais aussi à la naissance des enfants où les jeunes mères faisaient célébrer une messe à l’autel dédié à la Sainte. Cette pratique populaire était sensée leur permettre d’allaiter les nouveau-nés.
L’église abrite 3 silhouettes en bois communément appelés les « Juifs » ; en réalité des soldats romains montant la garde au moment de la crucifixion. La coutume du Vendredi Saint voulait que l’on tue ces « juifs » dans un vacarme assourdissant en tapant des pieds sur le plancher du chœur. En début de cérémonie, les fidèles apportaient des cierges qu’ils plaçaient dans des chandeliers autour du Christ pour les récupérer en fin de journée. Ces cierges devaient les protéger contre les calamités à venir.
Le presbytère
L'église
L'eglise du sud
L'eglise du nord
La maison du prêtre, rue du presbytère abrite une statue de la Sainte Vierge derrière une feuille de verre (numéro 4 sur la carte ici).
La Seigneurie d'Oms
Le blason d'Oms
Le village d’Oms est le berceau de l’une des plus illustres familles seigneuriales du Roussillon, la famille d’Oms.
La plus vieille référence à la seigneurie date de 791, lorsque Charlemagne roi des Francs, donna le titre de baron et la Seigneurie d’Oms à l’Ecossais Arnald en remerciement de sa contribution dans le combat contre les Sarrasins en Catalogne.
Le drapeau de Catalogne
Le village d’Oms est le berceau de l’une des plus illustres familles seigneuriales du Roussillon, la famille d’Oms.
La plus vieille référence à la seigneurie date de 791, lorsque Charlemagne roi des Francs, donna le titre de baron et la Seigneurie d’Oms à l’Ecossais Arnald en remerciement de sa contribution dans le combat contre les Sarrasins en Catalogne.
L’un de ses descendants, Guillermo Pedro de Olms (Guillem Pere Oms) conduisit l’armée du roi d’Aragon Jacques 1er dit le Conquérant à la victoire contre les Maures lors de la bataille de Los Navas en 1212. Il sera récompensé par l’octroi d’un titre de Camp et d’un blason, ses armoiries se présenteront sous la forme de trois ormes en fleurs déracinées.
En 1260, Bernat d’Oms, dont le sarcophage se trouve dans l’église, hérita la Seigneurie d’Oms, son fils cadet, Berenguer reçut Calmeilles et héritera du château d’Oms à la mort de son père en 1278. Il prendra le nom de Berenguer 1er d’Oms.
Au fil des siècles, les seigneurs d’Oms devinrent très puissants. Vers 1393 Bérenguer IV Seigneur d’Oms hérita des Seigneuries de Taillet, de la Clusa (maintenant les Cluses), de Montesquieu, de Sahorra, de Py et de Mantet. Son fils et successeur Bérenguer V d’Oms occupera la charge de Vice-roi d’Aragon et Gouverneur de Majorque de 1426 à 1456.
La maison du seigneur se situe au fond à droite de la Place de l’Eglise (numéro 7 sur la carte ici).
A partir de 1767, la seigneurie d’Oms fut érigée en marquisat.
La famille d’Oms a survécu jusqu'en 1915.
Au moment de la Révolution Française, la guerre du Roussillon qui opposa la France révolutionnaire et l’Espagne alliée aux grandes puissances européennes de 1792 à 1797 eut lieu Le combat d’Oms les 28 et 29 avril 1794 comme prélude à la 2ème Bataille du Boulou des 30 avril et 1 mai suivants qui apporta la victoire aux Français.
Le vieux village
Les Petites Rues
La muraille ancienne
Les vieilles maisons
Plusieurs bâtiments très anciens existent encore dans le vieux village fortifié, ainsi que les vestiges de la muraille qui entourait et protégeait le village au moyen-âge. La combinaison des bâtiments et de la muraille composait le « château » mentionné le 9 janvier 1253 dans un texte du roi d’Aragon, et qui accordait certains droits de juridiction civile à Arnald de Montescot.
Durant le haut moyen-âge le nom de château « castrum » n’était pas nécessairement une demeure féodale fortifiée abritant le Seigneur et sa famille mais consistait dans un ensemble d’habitations paysannes groupé par mesure de sécurité, à l’intérieur de remparts renforcés parfois de tours.
La muraille était de forme quadrilatère, avec des tours rondes placées à différents endroits pour plus de protection. Dans le coin nord de la muraille se trouvait une tour d’angle ronde de 16 m de circonférence et d’une épaisseur de 1,40 m (numéro 5 sur la carte ci-dessous).
Avec une altitude de 500 m, le village profitait une position privilégiée en cas d’attaque. Initialement, les maisons s’appuyaient sur la face intérieure de la muraille, mais au fil de temps, quand la peur et le danger furent moins forts, les villageois à s’établir sur la face extérieure.
Oms a conservé le portail d'entrée de l'ancien château mentionné en 1359, accolé à son église. Au-dessus du portail se trouve l’inscription « Portanella », appelée « Anell » par les Ulmiens. (numéro 1 sur la carte ci-dessus).
Un autre portail, el Portal, existait sur le coté ouest du village fortifié (numéro 2 sur la carte ci-dessus), proche de la Place de la Muraille. Le nom de cette Place fait référence à l’existence d’une partie conservée de la muraille (numéro 11 sur la carte ci-dessus). El Portal menait à la fontaine et aux jardins des villageois.
Le premier bâtiment de la Rue du Presbytère, datant de 1821, a des motifs géométriques et floraux sur l’avant-toit (numéro 12 sur la carte ci-dessus). Les dessins en lait de chaux sont réalises par le maçon. Grâce à la méthode utilisée, les motifs sont encore très visibles. Ils représentent un symbole de la Trinité.
Comme les maisons construites à l’intérieur des murailles, il y avait aussi les ‘mas’ (maisons anciennes rurales) dispersés aux environs du village fortifié. Un certain nombre existe encore, éparpille sur toute la commune. Certains de ceux-ci datent du Xème siècle.
Portanella
Place de la Muraille
Tuiles décorées
Mas ancien
La fontaine (La Font Nova) et le puits à glace (El Pou de la Neu)
La fontaine que l’on peut toujours apercevoir aujourd’hui date de 1699 (La Font Nova ; numéro 13 sur la carte ici). 1829 indique des réparations ultérieures. Dans un document daté de 1764, il est fait mention « des réparations à faire à la fontaine dite La Font Nova pour empêcher que les habitants ne manquent d’eau pour leur usage ».
Aujourd’hui plus personne ne vient s’y rafraichir ou laver son linge en chantant, mais elle vous offrira une pause ombragée lors de votre visite.
Jadis de telles fontaines pourvoyaient aux besoins de tous les villageois en procurant l’eau à boire, pour la cuisine, se laver ou laver le linge. Elles constituaient un lieu majeur de la vie sociale particulièrement pour les femmes et pour les enfants.
Le terrain où se situe le village d’Oms étant sujet à la sècheresse. Il n’y avait pas toujours assez d’eau pour satisfaire les besoins des villageois. Ce n’est qu’au milieu du XXème siècle qu’Oms recevra une alimentation d’eau fiable. Bien qu’en 1925, on décida d’amener l’eau dans tous les foyers, les premiers travaux ne commencèrent que 10 ans plus tard. Ces travaux ne fournirent que 50 hl/jour d’eau contre les 250 hl/jour initialement envisagés et ce n’est qu’entre 1950 et 1960 les habitants furent correctement approvisionnés.
Hélas, vous ne pourrez plus prendre un petit glaçon dans la ruelle du nom “Pou de la Neu” (puits à neige ; numéro 9 sur la carte ici) pour le déposer dans votre boisson préférée, le puits à glace a disparu depuis bien longtemps. Chaque hiver, les villageois le remplissait de neige qui se transformait en glace sous la pression, ils y ajoutaient de la glace qu’ils ramenaient du piémont du Canigou à dos d’âne ou de mulet. L’orientation Nord et la profondeur du puits permettaient de conserver la glace jusqu’à la fin de l’été. (Cela avant le réchauffement climatique bien sûr, car il y a bien longtemps que les contreforts du Canigou ne présentent plus de neige dès le mois d’avril).
Cette glace pleine de bulles d’air ne ressemblait en rien à celle qui sort de nos frigos aujourd’hui, mais permettait aux villageois de boire frais ou de soulager leurs inflammations. La gratuité de cette glace était un privilège supprimé en 1789.
Les images et le texte en décrivant un puits à glace à Bouleternère près d’Oms se trouvent ici.
La Mission
La Mission, avec sa Croix des Outrages, est à l’est du village (numéro 14 sur la carte ici). C’est une représentation de la Passion du Christ, de tradition catalane. L’origine de ces croix remonte au XVème siècle, mais il est probable que la croix à Oms date du XVIIIème siècle.
Ces croix font l’inventaire d’instruments qui étaient utilisés au cours de la Passion du Christ. Jusqu'à 25 instruments ou objets symboles des mortifications y sont représentés selon la coutume catalane.
Un panneau à coté de la structure explique les origines de La Croix.
Les Sources de Subsistance
Si vous vous promenez hors des sentiers battus, vous verrez probablement des murs de pierres sèches, souvent cachés sous la garrigue. « Les feixes se prononce Fetges » signifie terrasse en catalan, il s’agit de bandes de terre nivelées soutenues par un mur ou un talus et témoigne du travail acharné des anciens pour transformer des pentes abruptes en terrasses cultivables.
Mais que ce soit par la viticulture, les oliviers, ou les arbres fruitiers, les habitants gagnaient à peine de quoi vivre.
L’agriculture, la vigne et l’élevage
Ces trois savoir-faire sont partagés par tous les exploitants de la région.
Agriculteurs d’abord ; les ulmiens cultivaient du blé, du froment, du seigle, de l’orge, de l’avoine mais encore de la vigne, des arbres fruitiers et des oliviers. L’Horta, une agriculture de type jardinatoire propre au pourtour méditerranéen fournissait les légumes nécessaires à la subsistance familiale.
En 1855, Oms comptait 229 ha de vignes. Malheureusement le phylloxera maladie de la vigne introduite en Europe avec les vignes américaines et observée pour la première fois dans le Gard en 1864 a constitué un fléau pour l’ensemble de la viticulture française et ruiné les petits exploitants de la région.
Par ailleurs, les grandes entreprises agriculturales et l’arrivée de la mécanisation agricole dans les années 60 a entrainé l’abandon de cette industrie qui a quasiment disparue in-situ.
Eleveurs enfin pour s’occuper du bétail qui se composait principalement de bovins, d’ovins, de caprins, de porcins et d’équidés sans oublier les nombreux animaux de bassecour et autres lapins.
En 2010, on dénombrait encore 40 bovins, 39 caprins, 80 porcins, 48 ovins et 33 équidés.
Le rhizome de la bruyère était utilisée pour fabriquer les pipes. Un atelier d’ébauchons existait à Oms, mais c’est l’importante fabrique de Bouleternère qui procurait du travail à de nombreux ouvrières et ouvriers pendant toute la première moitié du XXème siècle. Les ébauchons étaient envoyés aux grandes maisons pipières à Saint-Claude dans le Jura, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud.
L’écorce du chêne vert était utilisée pour le tannage des peaux, le cuir servait à fabriquer des harnais pour les chevaux et des souliers. Au XXème siècle, le tannage chimique remplacera la méthode artisanale.
Le chêne liège est un arbre chargé d’histoire puisqu’il peut vivre jusqu’à près de 300 ans. Très généreux, le liège qu’il produit peut être exploité à intervalles réguliers de 9 ans à partir de la maturité de l’arbre. Il s’agit là d’une essence méditerranéo-atlantique qui craint les gelées et a besoin d’une période de sécheresse estivale pour croître. En outre, les nombreuses suberaies (forêts de chênes-lièges) offre une bonne protection contre l’érosion des sols et s’avèrent être un magnifique réservoir de biodiversité.
Charles FERRER le bouchonnier du village traitait ce matériel dans sa modeste manufacture et employait les villageois jusqu’au milieu du 20siècle. Aujourd’hui la société Diam Bouchage à Céret utilise toujours le liège récolté dans le Vallespir, les Aspres et les Albères contribuant ainsi à l'entretien des forêts de chênes-lièges de la région et à l’emploi territorial.
Sur les marchés de la région vous trouverez toutes sortes d’articles fabriqués à partir de chêne-liège, que ce soit des portefeuilles, des sacs à main, des ceintures ou des casquettes.
Ici se trouve une vidéo en montrant la levée de liège en Oms en 2018.
Le chêne liège
L'élevage
La bruyère
Le chêne vert
Les Diverses Industries Minières
Minerai d’antimoine, de fer, plomb, pyrite de cuivre, cuivre sulfuré, galène, sont découverts dans le sous-sol, vieux schiste un peu partout, argile, calcaire, la composition du sol d’Oms est très variée.
Dès le milieu du 19ème siècle ces minerais ont suscités l’enthousiasme des villageois et fait l’objet de démarches administratives pour l’obtention d’un permis d’exploitation pour le fer notamment, mais les données qualitatives recueillies n’en permettaient pas une production rentable.
Par contre, la région a toujours abrité tuileries et four à chaux pour la calcination de son calcaire et de son argile et satisfaire de facto aux besoins du villageois. Les ruines d’un four à chaux restent visibles sur la pente EST de la colline de la Calcine sur la route DFCI A9 d'Oms vers Montauriol.
En août 2012 une nouvelle espèce de minéral, l'omsite a été découverte dans une ancienne galerie de mine d'extraction de cuivre au Correc d'en Llinassos. Il s’agit de la première espèce minérale dont la localité type est située dans le département des Pyrénées-Orientales, comme l’a constaté le journal des PO, l’Indépendant. Il a été formellement reconnu par l'Association Internationale de Minéralogie (IMA). Ces petits disques d'antimoine, nickel et fer ne mesurant que 0,1 mm, ont été déposés dans les collections publiques du Museum Victoria à Melbourne (Australie) et du Natural History Museum of Los Angeles County à Los Angeles (Etats-Unis).
L'ancienne ecole
Ce n’est qu’en 1718 et sous l’autorité de l’Eglise comme le voulait la coutume que l’enseignement est donné aux enfants d’Oms. Les cours se déroulaient au Presbytère.
En 1884 une école fut construite sur la route principale du village. Il n’y avait ni toilettes, ni clôture, ni préau, mais deux entrées pour les deux classes, garçons et filles, deux portes distinctes qui donnait sur la cour, et deux escaliers séparés menant aux appartements prévus pour chaque enseignant.
En 1899 des cours étaient prodigués aux adultes.
En 1902 Oms comptait 415 habitants et 44 élèves. En 1921 suite à la Première Guerre Mondiale la population est tombée à 330 personnes et le nombre d’élèves diminua drastiquement les années suivantes.
Une nouvelle école fut ouverte en 2020 avec 11 élèves. L’ancienne école s’est transformée en restaurant-café-épicerie, commerce préféré des Ulmiens. Elle garde toutefois un lien avec son lointain passé en devenant le lieu de restauration des petits écoliers. A la pause de midi, les murs de l’ancienne école peuvent ainsi renouer avec leur vocation historique.
L'ancienne école
La nouvelle école
Sur la photo de l’école en 1886, époque où la population d’Oms était alors de 453 habitants, on peut compter 14 écoliers et 12 écolières accompagnés de leurs maitre et maitresse respectifs.
Hommage aux Morts
L’ancien cimetière du village se trouvait en face de l’église « hors les murs » du château, de l’autre côté de la route qui n’était alors qu’un chemin. On y trouve aujourd’hui le Monument aux Morts (marqué comme 'Monument aux Morts' sur la carte ici).
En 1884 le conseil municipal déclarât « le champ de repos trop restreint et trop à proximité du village » et qu’il était opportun voire indispensable de le transférer plus loin. Mais ce n’est qu’en 1921 que les fonds nécessaires pour l’achat d’un terrain à l’EST du village pour un nouveau cimetière seront récoltés.
(L’endroit se trouve sur la carte ici).
En décembre 1922, le conseil municipal décida d’élever un Monument en hommage aux Morts pour la France ainsi qu’aux victimes de la déportation de la guerre 39-45 sur le site de l’ancien cimetière.
La première guerre mondiale décima la population masculine du village avec 19 morts pour 406 habitants et la grippe espagnole qui suivit anéantit des familles entières dans les Mas alentours.
Pour trouver plus d'informations du Monument, cliquez sur ce lien).
Les Morts
Le Monument
L'hommage
Les Migrations
La pénurie de travail conjuguée à la mécanisation agricole et industrielle provoqua la désertification des localités régionale. A Oms, la population passa de 515 âmes en 1877 à 406 en 1911 pour finir à 233 en 1946. Son niveau le plus bas fut atteint dans les années soixante ; en 1968 on comptabilisait 160 habitants seulement.
Une légère reprise s’amorça dans les années quatre-vingt, pour arriver à 335 habitants aujourd’hui.
Dans un premier temps, il y eut un afflux de personnes du Congo-Belges qui recherchaient un nouveau lieu de vie suite à l’indépendance Congo en 1960. Suivis plus-tard par d’autres venant des 4 coins de la planète pour aboutir à 25 nationalités en 2014 tous attirés par la beauté des lieux et la sérénité du climat.
Maisons au sud et au sud-ouest
Aujourd’hui, le village continue de prospérer, le Maire et son Conseil Municipal encouragent activement anciens et nouveaux Ulmiens à participer et à profiter de la vie et des festivités locales.
Le XXIème siècle
Bien que l’activité commerciale à Oms ait diminué dramatiquement en comparaison avec le XIXème et XXème siècles, Oms prospère encore aujourd’hui grâce à sa nature ensoleillée, son Conseil Municipal tourné vers l’avenir, et ses habitants pleins d’enthousiasme.
Le restaurant – bistrot
Ouvert en 2020, le restaurant – bistrot répond à tous les besoins, avec ses repas variés et une petite épicerie. Vous trouverez les heures d’ouverture et les menus ici.
Les fêtes
Les fêtes du village sont pleines de vie. Quand la Covid-19 disparaitra, nous serons heureux de les retrouver et de vous y accueillir.
Chambres d’hote – Gites
Des chambres d’hôtes et des gites sont disponibles à louer ici.
Les associations
Il y a un bon nombre d’associations dans le village grâce aux compétences de bénévoles du village.
Les bénévoles du village
Depuis 2017, beaucoup de bénévoles du village participent aux patrouilles pendant l’été pour informer les personnes du risque de feu dans la région et pour surveiller et avertir les autorités d’éventuels incendies ou départs de feu.
Les commercants
Les commerçants du village vous souhaiteront la bienvenue.
L’atelier de Pat Rowland
L’atelier de Pat Rowland, sculptrice et céramiste, nous fait découvrir sa vision de l’art contemporain.
Agriculture
Il y a encore un peu d’activité agricole, particulièrement l’élevage, avec les petites troupes de vaches, de moutons, de chevaux. Les chênes lièges sont aussi encore récoltés, mais pas par les villageois aujourd’hui.